Ça y est, le chiffre vient de tomber.
511.
C’est le nombre de romans qui paraîtront à partir de la mi-août, à l’occasion de la rentrée littéraire.
511, au lieu de 524 en 2019.
13 de moins.
Seulement.
Ceux qui perdent le plus ? Les premiers romans et la littérature étrangère.
Et ils sont loin, les vœux pieux et les discours concernés des éditeurs pendant le confinement. « Promis, à la rentrée, on publiera moins, histoire de ne pas écraser les libraires en pleine reprise et de laisser de la place aux livres du premier semestre qui auront perdu trois mois d’exposition… »
Le pire, c’est que j’y ai cru.
Je suis vraiment naïf, des fois.
(Ce qui est dommage car, du coup, je risque de me montrer moins magnanime avec les prochains éditeurs dont je ferai la présentation de rentrée, dans les jours qui viennent… 😈)
[Source : Livres Hebdo]
P.S.: en attendant, je vous encourage à lire, si ce n’est déjà fait, ce que je dis de la rentrée des éditions Aux Forges de Vulcain. Je n’ai pas d’actions chez eux, hein. C’est juste que, sur le papier, on y trouve de l’ambition, de l’originalité, de l’humour, de l’invention… De la littérature, quoi.

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