James Joyce, l’homme de Dublin, d’Alfonso Zapico
Alfonso Zapico s’attaque à un monstre de la littérature anglophone, James Joyce, l’auteur des Gens de Dublin et de Finnegans Wake, sans oublier Ulysse. Le dessinateur admire l’auteur, ça se ressent à chaque page. Peut-être est-ce parce qu’Ulysse est inadaptable en bande-dessinée que Zapico s’en est pris à la vie de Joyce? Si le dessin est sobre, tout de noir et nuances de gris, l’histoire décrypte la vie de ce génie, de ces premiers vagissements à sa mort. Parfois même dans des détails qui peuvent sembler insignifiants.
J’imagine un travail titanesque en amont! Zapico a voulu être le plus fidèle possible à la vie de l’écrivain. Si j’ai aimé la façon dont le personnage est traité, sans être enjolivé, sans mensonge, j’ai eu l’impression de passer d’un évènement de sa vie à un autre, d’un personnage à un autre de façon très superficielle. Certes, c’est de la bande dessinée, on ne peut pas s’appesantir pendant des pages et des pages sur un personnage, mais c’est la sensation que j’ai eu en refermant l’ouvrage. Pourtant, le livre contient 220 pages, ce qui est assez conséquent! J’aurais aimé en savoir plus sur l’écrivain, ses amitiés, sa vie de famille… James Joyce, l’homme de Dublin est un très bon moyen de découvrir Joyce, de mettre le pied à l’étrier et de commencer à lire Finnegans Wake!
James Joyce, l’homme de Dublin d’Alfonso Zapico
Editions Futuropolis, 2013
9782754808934
239p., 27€
Un article de Clarice Darling.
James Joyce en BD ? Malgré tout, je ne suis pas tentée.
3 juin 2013 à 15:57