Le prisonnier du ciel de Carlos Ruiz Zafon
Après avoir lu La Vérité sur l’Affaire Harry Québert, c’est dur de devoir se replonger dans un autre roman. Tiens! La suite de L’Ombre du vent? Je prends!
Ami lecteur, pour apprécier Le Prisonnier du ciel, sache que tu dois avoir lu L’Ombre du vent, sous peine de ne pas tout comprendre. Essayons de faire simple sans tout dévoiler…
On retrouve exactement les mêmes personnages, Daniel, Fermin et les autres empêtrés dans une nouvelle histoire. Un étrange bonhomme entre dans la librairie Sempere, achète l’ouvrage le plus ancien et le plus cher de tout le magasin et l’offre à Fermin. Qui est cet homme? Pourquoi fait-il cela? Ni une, ni deux, Daniel le suit dans les rues barcelonaises pour tenter de percer à jour le passé de Fermin.
Comme pour L’Ombre du vent, on se promène avec plaisir dans les rues de Barcelone, entre 1939 et 1957, on retrouve avec autant de plaisir Fermin et Daniel, mais la magie n’a pas opéré sur moi. Le Prisonnier du ciel est un ouvrage plaisant à lire, mais sans commune mesure avec L’Ombre du vent, qui reste le chef d’oeuvre de Ruiz Zafon. On dirait d’ailleurs que l’auteur ne s’en remet pas d’avoir écrit un tel roman et tente par dessus tout de faire revivre ses personnages, en écrivant des « préquelles » (Le Jeu de l’ange, que je n’ai pas lu) ou des suites comme Le Prisonnier du ciel. D’ailleurs, cet ouvrage l’affirme très clairement, on va avoir une suite.
Honnêtement, je pense que c’est bien dommage, L’Ombre du vent se suffisait à lui-même et Carlos Ruiz Zafon devrait se plonger dans un tout autre projet pour nous faire vibrer à nouveau grâce à la beauté de sa plume.
Le Prisonnier du ciel de Carlos Ruiz Zafon
Editions Robert Laffont, 2012
9782221131022
340p., 21€
Un article de Clarice Darling.
Cette entrée a été publiée le 15 décembre 2012 par cannibaleslecteurs. Classé dans Romans Etrangers et a été tagué Barcelone, Carlos Ruiz Zafon, Cimetière des Livres Oubliés, Daniel Sempere, Espagne, Fermin Romero de Torres, l'ombre du vent, Le prisonnier du ciel, livres, prison.
L’ombre du vent ne m’avait pas passionné. Je passe, alors.
15 décembre 2012 à 21:14
C’était une époque où je faisais une overdose de lecture et j’avais besoin d’air frais. L’Ombre du vent a le mérite de faire voyager tout en tenant le lecteur en haleine. Tu peux passer Le Prisonnier du ciel, vraiment pas inoubliable…
Cannibalement
Clarice
15 décembre 2012 à 23:07