L’affaire Arnolfini de Jean-Philippe Postel
Avec mes études d’histoire de l’art, je pensais savoir pas mal de choses sur ce tableau. Petite présomptueuse…
Les époux Arnolfini (du moins est-ce le nom qui lui est donné) est une huile sur bois peinte par Jan van Eyck. Actuellement conservé à la National Gallery à Londres, elle a fasciné des générations de badauds, d’artistes et d’historiens de l’art, et pour cause…
Loin de déroger à la « tradition », Jean-Philippe Postel s’attelle avec brio à découvrir ce que Van Eyck a voulu nous dire. On ne compte plus les symboles répartis dans ce tableau. Tout est sujet à interprétation et l’auteur nous guide sur le chemin de la connaissance. C’est un érudit qui parle et si, parfois, le style peut paraître rébarbatif, j’étais suspendue à chaque page.
L’affaire Arnolfini est une pépite pour toute personne qui s’intéresse à l’art. Je ne saurais pas vous dire si c’est un essai, une enquête policière, un roman, une biographie du tableau. L’affaire Arnolfini est un joyau à mettre entre toutes les mains d’étudiants en histoire de l’art, de professeurs à l’université, de passionnés d’art flamand, bref, pour un public averti.
L’affaire Arnolfini de Jean-Philippe Postel
Éditions Actes Sud, 2016
9782330060916
160 p., 18€
Un article de Clarice Darling.
Ma soeur, qui a eu des cours d’histoire de l’art, m’avait dit qu’un chien, dans une peinture, représentait la fidélité. Je pense que j’ai tout oublié du reste qu’elle m’avait expliqué.
Ce tableau, ne le voyait-on pas dans le générique de Desperate Housewifes ???
14 septembre 2016 à 22:23
Ouh là, ta culture télé est meilleure que la mienne – faut dire que je n’ai jamais regardé Desperate Housewifes…
Sinon c’est pas mal, le coup du chien (que j’ignorais totalement). Ça permet de briller en société, c’est cool ;-)
16 septembre 2016 à 07:28
La saison de Desperate était magnifique, la 2, ça descendait et ensuite… bof bof.
Oui, nous pourrons briller en société ! :lol:
16 septembre 2016 à 22:47
Je viens de réaliser que j’avais la saison 1 dans ma dvdthèque (un apport insoupçonné de Clarice…) A l’occasion, j’y jetterai peut-être un oeil !
17 septembre 2016 à 08:20
L’agencement de la première saison m’avait fait penser à une pièce de théâtre ou les portes claquent (vaudeville) et où l’action de l’une a une incidence sur d’autres choses. Je riais, mais je riais !
17 septembre 2016 à 15:44
Comme quoi, ma culture a encore quelques beaux jours devant elle, même si mes références ne sont pas très… heu… elles volent pas très haut avec Desperate !
http://e-cours-arts-plastiques.com/le-generique-de-desperate-housewives-explique-pour-illustrer-la-citation-ou-le-detournement-dimage/
14 septembre 2016 à 22:25
Bien vu ! Génial, cet article :)
16 septembre 2016 à 07:29
On va briller, je te le dis !!
16 septembre 2016 à 22:47