Monroerama de Françoise-Marie Santucci
Hé oui… Norma Jean Baker ou Mortenson alias Marilyn Monroe aurait dû fêter ses 86 ans il y a trois jours. Hé oui… Cela fait déjà 50 ans qu’elle est morte.
Aurait-elle alors gardé cette image de sex-symbol? (Remember Liz Taylor à la fin de ses jours…) Cette idée qu’on se fait d’elle, blonde platine nymphomane et écervelée, etc… Marilyn a pu rester un mythe, parce qu’elle n’a pas vieilli. Tout comme James Dean.
Beaucoup d’encre a coulé sur Marilyn, sa vie, son oeuvre. Et Monroerama tente de démêler le faux du vrai. Comme beaucoup d’ouvrages avant celui-là. Françoise-Marie Santucci a lancé un appel à contribution auprès de personnalités aussi diverses qu’Olivier Assayas, Marie Darrieussecq, Maylis de Kérangal ou encore Maïwenn, pour les plus connus. Quel est l’intérêt? Je me le demande encore. Mais une chose est sûre, Marilyn est morte, emportant avec elle ses mystères. Et rien ni personne ne pourra connaître cette femme qui ne se connaissait pas elle-même.
La mise en pages est jolie, les couleurs sympas, on surfe sur le succès d’ouvrages comme Datavision de David McCandless pour remettre Marilyn au goût du jour (bien qu’elle n’ait jamais disparu!) mais ça vaut tous les autres ouvrages sur Marilyn. Si vous voulez vraiment apprendre quelque chose sur Marilyn, lisez la biographie écrite par Donald Spoto. Quant à moi, je préfère relire Blonde de Joyce Carol Oates.
Monroerama de Françoise-Marie Santucci
Editions Stock, 2012
9782234071599
363p., 25 €
Un article de Clarice Darling.
Tu as raison, elle est restée éternellement jeune.
4 juin 2012 à 10:49