Archives de 23 août 2012

La mer, le matin de Margaret Mazzantini

Ami lecteur, je vais t’épargner une lecture insipide. Je serai brève, concise et sans appel. 

Je n’avais rien lu de Margaret Mazzantini et heureusement. Le mélo saupoudré de pathos culcul la praline, très peu pour moi. 

Vito vit en Italie avec sa mère, Angelina, et sa grand-mère, Santa. Toutes deux vivaient autrefois en Libye et ont été chassées par l’arrivée de Khadafi au pouvoir parce qu’elles étaient italiennes. 
Jamila vit en Libye et est contrainte de fuir les exactions commises dans son pays avec son petit garçon, Farid. Elle prend la mer sur une barque avec des dizaines d’autres réfugiés et se prend à espérer une vie meilleure pour son enfant. 

Ce roman partait d’un bon sentiment. Deux mères, qu’une mer sépare et qui pourtant sont proches sans jamais se connaître. La fuite, l’angoisse, la peur sont des sentiments communs lorsqu’on vit dans un pays en guerre et plus encore quand on fuit, qu’on doit tout laisser derrière soi sans se retourner pour tenter de se trouver un avenir. L’histoire aurait pu être touchante, aurait pu être réaliste s’il n’y avait pas cette écriture… Quand j’ai lu La mer, le matin, j’avais l’impression de (re)lire du De Luca. C’est mièvre, pseudo-poétique, aux envolées lyriques. « Ah mon Dieu, regardez comme j’écris bien, que je fais de longues phrases poétiques! » 

Lecteur, passe ton chemin, il y a tant de magnifiques choses à lire… 

La mer, le matin de Margaret Mazzantini
Editions Robert Laffont, 2012
9782221131398
133p., 15€

Un article de Clarice Darling.

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