Lacryma Christi, de Carlo Fighetti
Signé Bookfalo Kill
Bon, ça y est, c’est officiel : je regrette Dan Brown et son Da Vinci Code.
La faute à qui ? La faute à Lacryma Christi et à son auteur, Carlo Fighetti, qui ne nous épargne rien. Voilà un thriller gloubiboulga comme on espérait ne plus en voir paraître. Hélas, les éditions Envergure, dont c’est la première publication, ont décidé d’en faire leur champion sous l’appellation aussi pompeuse qu’abusive de « roman noir ». Une tromperie sur la marchandise qui pourrait être malhonnête si elle n’était pas juste le résultat d’une méconnaissance manifeste du polar de la part de l’éditeur.
Lacryma Christi est donc un succédané de thriller à la sauce mystique. Honnêtement, je ne suis déjà pas fan à la base, mais là, c’est le pompon. Tout y est : des complots, une jeune héroïne courageuse, des mystères au Vatican, un nouveau Pape et son ambivalente âme damnée qui tire les ficelles dans l’ombre, des clefs, des symboles et des textes obscurs, des luttes ancestrales entre des groupuscules « religieux » – le tout tellement fumeux, tellement alambiqué que je vous souhaite bon courage pour vous y retrouver sans revenir en arrière toutes les trois pages.
Le pire, c’est que Fighetti est documenté – soit qu’il est connaisseur du sujet pour être « investi » dans la Franc-Maçonnerie ou tout autre mouvement de ce type, soit qu’il a mené de longues et minutieuses recherches. Mais encore faut-il savoir utiliser intelligement le matériau dont on dispose. Ici, l’auteur rebalance tout son savoir dans des dialogues indigestes, interminables, assortis de nombreuses notes en bas de page à visée explicative, qui flinguent toute tension dramatique. C’est long, c’est flou, c’est bavard : on s’ennuie. Suspense, sens du rythme, reposez en paix, amen.
Et le pire du pire – si si, il y a encore pire -, c’est le style de Fighetti. Dixit l’éditrice, histoire de convaincre que son poulain vaut mieux que Dan Brown et consorts : « c’est très bien écrit. » Je rectifie : c’est très bien écrit. Il manque le « bien », et c’est bien dommage. L’auteur fait des grandes phrases en pensant sûrement que c’est classe, et ainsi se démarquer des autres auteurs du genre. Hélas, ce n’est pas parce qu’on élabore des phrases complexes, dépassant le basique sujet-verbe-complément cher à trop d’auteurs de thrillers, qu’on a du style pour autant.
De style, Fighetti n’en a guère, sinon celui du coureur de fond se lançant dans un marathon chaussé de Doc Martens. Très lourd…
On atteint le summum du loufoque (involontaire) dans les dialogues, atteints du même mal. Si l’auteur s’exprime comme il fait parler ses personnages, j’adorerais le rencontrer car ce doit être un phénomène. Un petit exemple ? Avec plaisir, tant j’anticipe le fou rire qui va probablement vous secouer à la lecture de l’extrait que je vais vous proposer. (J’ai testé avec Clarice, ça marche très bien.)
Je vous replace le dialogue dans son contexte : un haut dignitaire religieux vient de manquer se faire assassiner par un exécuteur, qui a tenté de l’éliminer en lui jetant à la figure de l’acide, cachée dans un stylo, avant que les gardes du corps de la cible aient le temps de s’interposer. Le tueur rate son coup et est neutralisé, réaction immédiate du dignitaire :
« Le produit que j’ai été à deux doigts de recevoir dans la figure aurait pu m’être fatal ! Il s’agit de cyanure d’hydrogène ou plutôt de sa solution aqueuse plus connue sous le nom d’acide cyanhydrique. C’est un produit extrêmement toxique puisqu’il est capable de tuer par anoxie, soit par ingestion, soit par inhalation. Un simple contact avec la peau peut également suffire, d’autant plus que la dose nécessaire pour tuer un homme est infime. Dans ce stylo, il y en avait donc assez pour tuer dix d’entre nous. C’est un poison qui était utilisé autrefois par les services secrets des pays de l’Est. C’est son odeur d’amande amère qui m’a renseigné. » (p.146)
Bon, et puis, comme je suis sympa, je vous épargne la fin, d’un premier degré stupéfiant, hilarante à force d’être consternante. Non, sérieux, sur les mêmes sujets, il y a eu d’autres romans, excellents ceux-là ; donc, si ça vous tente, essayez plutôt Genesis de John Case ou La Peau du tambour d’Arturo Perez-Reverte, voire le Testament des siècles de Henri Loevenbruck (formidable auteur français de thrillers sur l’ésotérisme, à lire, lui !)
Lacryma Christi, de Carlo Fighetti
Editions Envergure, 2011
ISBN 978-2-9539855-0-4
301 p., 20€
M. CARLO FIGHETTI a demandé un droit de réponse par voie judiciaire. Le voici reproduit ci-dessous.
DROIT DE RÉPONSE DE CARLO FIGHETTI
« Il y a ceux qui subliment leurs pulsions agressives pour les transformer en des réalisations admirables et ceux pour qui le processus semble impossible. Quel magnifique exemple vous donnez de la pulsion de mort dirigée vers l’autre : votre haine de vous-même doit être grande ! Monsieur, je vous plains. Je vous plains très sincèrement.
Difficile en effet de ne pas être frappé par ce qui ressemble à un règlement de compte, une exécution d’où dégoulinent haine et agressivité. Malheureusement, à force de vouloir trop en faire, le comportement devient éminemment suspect et on s’interroge : quels sont donc les mobiles qui vous animent ? Et pourquoi les dissimulez-vous derrière un pseudonyme ? Vos frustrations vous sont-elles insupportables ? Ne craignez-vous pas qu’un jour votre haine se retourne contre vous ? Reconnaissons qu’il est beaucoup plus facile de s’en donner à cœur joie quand on se cache ! Je crains que la « qualification » que vous vous êtes octroyée en lisant vos polars ne vous ait un peu trop monté à la tête. Permettez-moi un conseil : prenez un peu de distance, cela sera certainement bénéfique pour votre santé.
Car, à vous lire, tout est mauvais : le type de livre (vous ne l’affectionnez pas, pourquoi l’avoir lu ?), l’écriture, sans oublier le style (dont vous êtes certainement un spécialiste !). L’éditrice n’est pas épargnée non plus, même si dans une réponse sur votre blog vous semblez le regretter puisque vous écrivez, non sans humour, que vous êtes ennuyé « de tirer un peu (sic !) sur une jeune boite qui se lance ». Illustration clinique et symptomatique de la dénégation. Du haut de votre toute-puissance, vous êtes donc détenteur de la Vérité ! Il n’existe dans vos propos ni nuance, ni subtilité, tout y est rigide, violent, définitif. Pour écrire une critique honnête, il faut avoir du recul et du talent ; et de ces qualités vous n’en n’avez aucune. Votre diatribe manque de consistance, tout comme votre démonstration qui n’est que tentative. Toute critique est légitime, mais encore faut-il savoir parler du fond. Le lecteur ne peut être dupe devant tant de violence.
Venons-en à l’extrait que vous citez et dont le contenu n’avait bien sûr par échappé à ceux dont la tâche était de corriger mon travail (notamment un spécialiste anglophone du polar, universitaire de formation). Remarque préliminaire : extraire un passage et le citer hors contexte sans plus de précisions que les vôtres relève de la malhonnêteté intellectuelle et de l’intentionnalité de nuire. Une rectification aussi : vous présentez le Père Général comme un « haut dignitaire religieux ». S’il est effectivement détenteur d’un grand pouvoir, il n’est en aucune façon un haut dignitaire. « La nature de sa tâche, comme me le soulignait son sous-secrétaire quand j’étais à Rome, n’est pas de servir le pape dans des fonctions de dignité ecclésiastique ». Une précision : tous les domaines dont je parle sont des spécialités que je maîtrise ; elles sont le résultat de formations poussées (postdoctorales) et d’études sur le terrain, par conséquent très éloignées de vos élucubrations… Je ne dépenserai donc pas mon énergie à légitimer ce à quoi vous n’avez manifestement pas accès : n’aborder aucune des thématiques qui constituent la trame de mon livre en est la preuve.
Pour revenir à la tentative d’assassinat du Père Général, vous occultez nombre d’éléments. Premièrement, je vous rappelle qu’il attendait de pied ferme son assassin, tout en étant protégé. Il était donc psychologiquement prêt. Deuxièmement, ceux qui sont — officieusement — ses gardes du corps vous apprendraient que tous les Pères Généraux qui se sont succédé avaient des qualités communes : « des hommes au sang-froid exceptionnel, capables de se défendre eux-mêmes si la nécessité l’impose ». Ce qui est le cas de mon personnage. La description précise que j’en fais pages 33-34 a des implications qui ont dû vous échapper… Vous critiquez enfin les dialogues. Je ris : si vous aviez fréquenté les lieux et personnalités que je cite, vous découvririez combien votre analyse est absurde.
Mais restons-en là. Les romans que vous lisez sont sûrement très bons, mais comme tous les esprits étroits bardés de certitude, vous vous en servez comme des références : c’est là où votre démonstration s’effondre.
J’allais oublier : vous pouvez me rencontrer quand vous voulez. Je doute cependant que vous ayez le courage de sortir de votre anonymat…
Carlo Fighetti »
Bonsoir,
J’ai aussi lu Lacryma Christi et je ne partage pas du tout votre avis (mais c’est vrai que j’avais beaucoup aimé le Da Vinci Code). Pour moi ce roman a une histoire qui se tient, qui est certes un peu complexe, mais qui se laisse lire avec plaisir jusqu’à la fin. Le côté loufoque des dialogues, alors là je ne comprends vraiment pas… Quant à la fin, contrairement à ce que vous avez noté, je la trouve extra. Comme quoi les goûts et les couleurs… Je suis également une grande lectrice de polars et je suis ravie d’avoir lu un polar qui change de ce qu’on à l’habitude de lire. C’est ma libraire qui me l’avait conseillé et, une fois de plus, elle ne s’est pas trompée.
1 décembre 2011 à 23:15
Bonsoir Singer,
et merci pour votre avis. Tant mieux si Lacryma Christi vous a autant plu qu’il m’a déplu, comme vous le dites, chacun ses goûts !
En dépit de ses incohérences et de ses énormités, j’avais pris un certain plaisir à lire moi aussi Da Vinci Code, en grande partie parce qu’il était construit avec toute l’efficacité propre aux Américains (efficacité qui peut être lassante, mais qui a ses bons côtés, notamment lorsqu’on veut lire un bon suspense sans se prendre la tête.) Pour moi, rien de tout cela dans le roman de Carlo Fighetti, malheureusement.
Après, je ne vais pas essayer de vous convaincre davantage de mes arguments, je ne suis pas là pour me comporter comme si je détenais la vérité – mais je resterai fermement campé sur mes positions, notamment au sujet des dialogues. Tout à fait entre nous, l’extrait que j’ai choisi ne vous choque pas ? Personne ne dirait ça, et surtout pas après une tentative d’assassinat…
Quoi qu’il en soit, merci encore d’être venue apporter un regard positif sur ce livre ! Cela fera plaisir aux éditions Envergure, contre lesquelles je n’ai évidemment rien de personnel – cela m’ennuie même un peu de tirer sur une jeune boîte qui se lance, mais bon, je ne vais pas dire que leur production est bien si je pense profondément le contraire…
Bonne continuation et bonnes prochaines lectures.
Cannibalement,
B.K.
1 décembre 2011 à 23:34
DROIT DE RÉPONSE
L’auteur du roman critiqué ici a demandé un droit de réponse par voie judiciaire :
« Il y a ceux qui subliment leurs pulsions agressives pour les transformer en des réalisations admirables et ceux pour qui le processus semble impossible. Quel magnifique exemple vous donnez de la pulsion de mort dirigée vers l’autre : votre haine de vous-même doit être grande ! Monsieur, je vous plains. Je vous plains très sincèrement.
Difficile en effet de ne pas être frappé par ce qui ressemble à un règlement de compte, une exécution d’où dégoulinent haine et agressivité. Malheureusement, à force de vouloir trop en faire, le comportement devient éminemment suspect et on s’interroge : quels sont donc les mobiles qui vous animent ? Et pourquoi les dissimulez-vous derrière un pseudonyme ? Vos frustrations vous sont-elles insupportables ? Ne craignez-vous pas qu’un jour votre haine se retourne contre vous ? Reconnaissons qu’il est beaucoup plus facile de s’en donner à cœur joie quand on se cache ! Je crains que la « qualification » que vous vous êtes octroyée en lisant vos polars ne vous ait un peu trop monté à la tête. Permettez-moi un conseil : prenez un peu de distance, cela sera certainement bénéfique pour votre santé.
Car, à vous lire, tout est mauvais : le type de livre (vous ne l’affectionnez pas, pourquoi l’avoir lu ?), l’écriture, sans oublier le style (dont vous êtes certainement un spécialiste !). L’éditrice n’est pas épargnée non plus, même si dans une réponse sur votre blog vous semblez le regretter puisque vous écrivez, non sans humour, que vous êtes ennuyé « de tirer un peu (sic !) sur une jeune boite qui se lance ». Illustration clinique et symptomatique de la dénégation. Du haut de votre toute-puissance, vous êtes donc détenteur de la Vérité ! Il n’existe dans vos propos ni nuance, ni subtilité, tout y est rigide, violent, définitif. Pour écrire une critique honnête, il faut avoir du recul et du talent ; et de ces qualités vous n’en n’avez aucune. Votre diatribe manque de consistance, tout comme votre démonstration qui n’est que tentative. Toute critique est légitime, mais encore faut-il savoir parler du fond. Le lecteur ne peut être dupe devant tant de violence.
Venons-en à l’extrait que vous citez et dont le contenu n’avait bien sûr par échappé à ceux dont la tâche était de corriger mon travail (notamment un spécialiste anglophone du polar, universitaire de formation). Remarque préliminaire : extraire un passage et le citer hors contexte sans plus de précisions que les vôtres relève de la malhonnêteté intellectuelle et de l’intentionnalité de nuire. Une rectification aussi : vous présentez le Père Général comme un « haut dignitaire religieux ». S’il est effectivement détenteur d’un grand pouvoir, il n’est en aucune façon un haut dignitaire. « La nature de sa tâche, comme me le soulignait son sous-secrétaire quand j’étais à Rome, n’est pas de servir le pape dans des fonctions de dignité ecclésiastique ». Une précision : tous les domaines dont je parle sont des spécialités que je maîtrise ; elles sont le résultat de formations poussées (postdoctorales) et d’études sur le terrain, par conséquent très éloignées de vos élucubrations… Je ne dépenserai donc pas mon énergie à légitimer ce à quoi vous n’avez manifestement pas accès : n’aborder aucune des thématiques qui constituent la trame de mon livre en est la preuve.
Pour revenir à la tentative d’assassinat du Père Général, vous occultez nombre d’éléments. Premièrement, je vous rappelle qu’il attendait de pied ferme son assassin, tout en étant protégé. Il était donc psychologiquement prêt. Deuxièmement, ceux qui sont — officieusement — ses gardes du corps vous apprendraient que tous les Pères Généraux qui se sont succédé avaient des qualités communes : « des hommes au sang-froid exceptionnel, capables de se défendre eux-mêmes si la nécessité l’impose ». Ce qui est le cas de mon personnage. La description précise que j’en fais pages 33-34 a des implications qui ont dû vous échapper… Vous critiquez enfin les dialogues. Je ris : si vous aviez fréquenté les lieux et personnalités que je cite, vous découvririez combien votre analyse est absurde.
Mais restons-en là. Les romans que vous lisez sont sûrement très bons, mais comme tous les esprits étroits bardés de certitude, vous vous en servez comme des références : c’est là où votre démonstration s’effondre.
J’allais oublier : vous pouvez me rencontrer quand vous voulez. Je doute cependant que vous ayez le courage de sortir de votre anonymat…
Carlo Fighetti ».
14 février 2012 à 20:02
Pingback: Droit de réponse de Carlo Fighetti « Cannibales Lecteurs
Tout cela me rappelle d’autres auteurs au style tout aussi ampoulé et dotés de la même humilité. Le ton de la réponse de Carlo Fighetti laisse d’ailleurs augurer de ce que peut être son livre, et le moins que l’on puisse dire est que ça ne donne pas envie. Une fois de plus, face à la critique négative, un auteur remet en cause la légitimité du chroniqueur. J’attends avec impatience le moment où Fighetti – ou un autre – demandera par voie judiciaire un droit de réponse pour expliquer que le chroniqueur qui dit du bien de son livre est un incapable. Au moins, il nous aura fait rire. Par ces temps de crise, on ne peut pas cracher sur un un petit moment de bonheur comme celui-ci.
14 février 2012 à 21:45
hello,
comme yann, mais avec une frayeur, si à chaque fois, qu’on critique un livre on se retrouve avec un avocat au cul…
j’ai du bol que sonatines Editions ne m’ai pas attaqué ^^ puor ma critique du dernier Seteve Mosby,
Audelà du contexte, et sur le fond, c’est la forme qui me fait tres peur, fin de la liberté du net, on est dans un retour aux sources…. de non liberté…
bref, c’est consternant….
15 février 2012 à 09:29
je n’ai pas lu ce roman mais je serais curieuse d’avoir une critique du mien par l’auteur de celle-ci … au pire, je ferai une depression … mais je n’engagerai aucun avocat ni tueur à gage, promis! … au pasage, coucou Holden! si tu me reconnais :)
15 février 2012 à 11:03
bah oui je te reconnais chouchou, a vaaaaaaaaaaaaaaaaa
oui une dep, ^^, bon du coup je relair l’info sur le site….
15 février 2012 à 11:15
Je n’avais pas croisé le chemin de ce roman, je crois qu’en lisant la 4e de couverture je ne l’aurais de toute façon pas lu, mais lire ici l’intervention sans recul de l’auteur m’en dissuade encore plus.
Tout auteur n’acceptant pas les critiques devrait cesser d’écrire.
Juste un exemple, un argument de l’auteur : « Vous critiquez enfin les dialogues. Je ris : si vous aviez fréquenté les lieux et personnalités que je cite, vous découvririez combien votre analyse est absurde. »
Ce monsieur dit donc : les gens parlent comme ça, donc je l’écris comme ça.
Monsieur, en tant qu’auteur vous me semblez tout de suite douteux. La littérature n’est pas la réalité, un dialogue doit « sonner » juste, il doit être arrangé par rapport à la réalité, pour bien passer. Que vous n’ayez même pas saisi cet élément basique de l’écriture laisse songeur quant au reste.
15 février 2012 à 14:49
Ceci n’est pas sans rapport avec cela : http://duclock.blogspot.com/2011/12/lempire-contre-attaque.html
15 février 2012 à 15:22
Mauvais état d’esprit d’un auteur qui pense avoir écrit à son tour « le chef d’œuvre » de l’année ou stratégie de « l’offensé » qui pense qu’ utiliser « la voie judiciaire » pour un simple droit de réponse fera parler de son livre ? Monsieur Fighetti, laissez donc les lecteurs décider du sort de votre roman…
16 février 2012 à 18:13